Enquête à l'Académie française !

Si vous êtes arrivés sur cette page du collège Maurice Constantin Weyer, c'est que vous avez trouvé le QR code bien caché au fond de sa boîte !!

Alors, avez vous deviné qui sont les deux kidnappeurs ?

Avant de vous révéler la vénérable identité de nos deux criminels, il nous faut vous raconter comment l'histoire est née…

Il s'est trouvé qu'au cours de nos recherches, nous sommes tombés sur un article concernant l’Académie française, intitulé “la suppression des académies en 1793” et écrit par Gaston Boissier (in : Revue des deux mondes, 5ème période, tome 40, 1907).

Cet article nous apprenait que le 6 septembre 1790, l'Académie française, pour essayer de survivre aux coups portés par ses ennemis révolutionnaires et….intérieurs, acceptait de modifier son règlement  quant à la nomination des académiciens. Son secrétaire perpétuel envoya donc à l'Assemblée son nouveau règlement, qui en prit acte le 6 septembre.

Mais d'après l'article, la toute nouvelle Assemblée nationale souhaitait surtout la disparition de la célèbre institution.

   “La commission chargée de préparer la loi sur l’Instruction publique, à laquelle le projet fut renvoyé, y était tout à fait décidée, et elle chargea Mirabeau, son rapporteur, de communiquer sa résolution à l’assemblée. Depuis quelques années, Mirabeau s’était étroitement lié avec Chamfort, qui lui rendait le service de corriger ses écrits et qui même assez souvent l’aidait à les composer. (...) On pense bien que ses confrères de l’Académie n’étaient pas épargnés et que trois fois par semaine, au sortir des séances où il était fort assidu, il ne se gênait pas pour plaisanter de ce qu’il venait de voir et d’entendre. Il est naturel que Mirabeau, en l’écoutant, se soit convaincu que personne ne parlerait avec plus de compétence et ne dirait plus de mal de l’Académie que cet académicien malveillant, et, comme il n’avait aucun scrupule à se servir de la plume des autres, il eut l’idée de le charger d’écrire à sa place le discours qu’on lui demandait. Chamfort ne se fit pas prier, et le discours était prêt à être prononcé, quand Mirabeau mourut, après une courte maladie, le 21 avril 1791.”

Puis le 5 août 1793, l'Académie française tient sa dernière séance.

Nous avons donc imaginé que le discours écrit par Chamfort avait porté ses fruits et que décision avait été légalement prise de changer profondément le mode d'élection des académiciens. Désormais, Révolution oblige, les députés de l'Assemblée seuls seraient habilités à nommer les académiciens afin que les votes soient plus “populaires”.

Mais le texte législatif aurait sombré dans les affres de la Terreur...et aurait été oublié bien que totalement légal et validé par l'Assemblée. Oublié des années durant jusqu'à ce qu’un certain Tanguy Lefranc le redécouvre et décide de le faire mettre en application.

Le jeune étudiant obtient l'attention de deux académiciens qui tentent de le faire changer d'avis, en vain. Tanguy Lefranc est homme de valeur ! 

Les deux académiciens comprennent aussitôt que des générations de grands hommes vont perdre leur immortalité ! Eux les premiers ! Que de quolibets en perspective ! Quel affront pour tous ces grands hommes et femmes qui les ont devancés ! 

Décision est prise d'enlever Tanguy Lefranc, inconséquent jeune homme aux yeux des Académiciens, afin de lui reprendre le précieux document qu'il garde toujours précieusement sur lui.

Philippe Actaire et Hector Luchini passent à l'action !

Ont participé à l'enquête :

BARLAND Célia ; BENDRIS Tom ; BOUGRINE Salma ; BOUSQUET Louka ; BOUSQUET Tanguy ; BRUGIERE Dhénis ;CHABANE Nahim ; DEBORDE Loris ; DUBRAYS Lucie

GARCIA CABALLERO Gorka-Rem ; GUILLAUMIN Amaury ; GWOS BI NDJOGNDO GWOS Naomi ; JUPPET Anaïs ; KACEMI Ilies ; LEMAIRE Lucas ; LEROY Juliette

LOUWERSE Aiyana ; MASSIAS Mathilde ; PORSENNA Tony ; SAN EUSEBIO Mélissa

SANVOISIN Catalina ; SAUVANNET Zoé ; SECHET Mara ; VAUDELLE Marie Amélie

VAUDELLE Marie-Elise

                                                       Les enseignantes Christelle Velasquez, professeure de français et Laurence Villa, professeure-documentaliste