Think tank et réflexion sur la Formation dans l'Education nationale

C'est quoi un "think tank"...
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On peut définir le Think Tank comme une structure de droit privé, indépendante de l'État, à but non lucratif.

Il regroupe des experts qui produisent des études, élaborent des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques et de l'économie. 

"Il réunit, souvent autour d'un homme ou d'un parti politique des personnes de bonne volonté désirant réfléchir sur une base non professionnelle à des problèmes relevant des politiques publiques."

L'étude que vous trouverez ici a été réalisée par le Think Tank français Terra Nova, reconnu sur le plan national depuis 2011.

L'analyse touche à la formation dans son ensemble des enseignants mais aussi des cadres (Personnels de diretion et Inspecteurs)...et elle n'est pas tendre ! En revanche, elle est, me parait-il objective...et les propositions soumises à la réflexion des politiques, réalistes et surtout pragmatiques.

Après, il peu y avoir des poils qui se hérissent à la lecture de certains passages...comme la formation continue des enseignants obligatoire, tous les trois ans au moins et sur un temps minimum de trois semaines, prise sur le temps scolaire MAIS aussi le temps personnel, une formation continue par établissement envisageable sur décision du Conseil Pédagogique, pour répondre à un besoin spécifique de l'établissement, une formation transdisciplinaire....

Une réfléxion du rapport que je copie dans son intégralité....et qui reflète une triste réalité...à laquelle j'ai été confrontée en tant que jury :

"Les jurys, dans leur grande majorité, ont développé des préoccupations essentiellement disciplinaires. Chaque jury a cultivé la particularité de sa discipline, aucun n’a cherché à mettre en avant la nécessité pour tout professeur de travailler en équipe interdisciplinaire et, dans le cadre d’un projet d’établissement, de prendre en compte la diversité des élèves, de travailler en liaison avec les familles, ou encore en collège de collaborer avec les écoles primaires. Surtout, à l’exception notable des jurys de Lettres et de Mathématiques, aucun n’a accordé la moindre considération à l’ouverture non disciplinaire de la seconde épreuve d’admission, rendue en principe obligatoire par l’arrêté ministériel [...]"