A la fois blog de veille pédagogique, institutionnelle, et blog dédié à l'actualité du collège, "Doc ad hoc" se veut avant tout un outil de travail et d'information à destination des enseignants du collège Maurice Constantin-Weyer (Cusset).

lundi 29 octobre 2012

Les syndicats en colère

Le SNES-FSU part en campagne. C'est en tout cas ce que l'on peut lire sur son site internet. Les raisons de ce mécontentement  :

- le syndicat estime que V. Peillon veut introduire "l'école du socle" "par le biais d’une expérimentation inscrite dans la loi." Cette "école du socle" viserait à réunir premier degré et collège. Le syndicat souligne que de telles dispositions "conduiraient à remettre en cause la structuration disciplinaire du second degré et le statut des enseignants en imposant à certains professeurs en collège de devoir enseigner dans le premier degré et réciproquement."

- décentralisation des formations professionnelles vers les Régions ce qui reviendrait à donner aux Régions le droit de créer ou de supprimer des sections en LP, Sections de Technicien Supérieur, voire même des sections technologiques.

- les CIO seraient transférés aux régions et seraient placés sous la double tutelle Etat/Région...et les CO-psy par la même occasion verraient leurs missions quelque peu modifiées.

Les rythmes scolaires provoquent aussi la colère des syndicats du primaire : retour en classe le mercredi matin et une heure supplémentaire devant la classe entière. La journée de classe passerait à 5 heures quotidiennes, auxquelles il ne faut pas oublier d'ajouter 30 minutes, en classe entière, pour préparer les devoirs, apprendre les leçons... Les syndicats attendent un geste financier de la part du Ministre, malheureusement " tout geste , même symbolique, semble inaccessible au ministre compte tenu du nombre de personnes à satisfaire (300 000 enseignants du primaire)".

Quid de l'équilibre temps scolaire/ temps de repos (vacances) sur l'année ? Quid de ces fameux quinze jours de vacances en moins sur les congés d'été qui permettraient une réduction efficace du temps d'enseignement quotidien et qui permettraient "d’autre part, de réduire les inégalités sociales de réussite dont on sait qu’elles s’amplifient au cours de ces deux mois d’été".

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